Rencontre avec notre jeune arrière à la mèche blonde qui avant d'intégrer le Centre de Formation a vécu en Afrique du Sud, sur la Côte Basque, en région bordelaise, en Angleterre et est né à Brest !

Breton de par ses attaches familiales et de naissance, Hugo Le Gall débute le rugby à Cestas dans la banlieue bordelaise après avoir vécu ses deux premières années en Angleterre. En 2007, il rejoint l’Aviron Bayonnais suite à un déménagement, un club dont il portera les couleurs jusqu’en 2019 en Espoirs 2e année. Fort de 8 mois passés en Afrique du Sud à jouer au rugby, il intègre l’équipe Espoirs de la Section en juillet 2019 avant de rejoindre le Centre de Formation sur la pointe des pieds cet été et de prendre part aux entraînements de l’équipe pro dès le mois d’octobre. Comme un clin d’œil à sa courte enfance anglaise, Hugo connaît sa première titularisation en Challenge Cup à Londres en décembre dernier ! Rencontre avec notre jeune arrière à la mèche blonde.

Bio express
Né le 16 juin 1999 à Brest
Taille : 1,78m
Poids : 77kg
Parcours : 2006-2007 : Cestas ; 2007-2018 : Bayonne ; 2018-2019 : SAS Rugby (Afrique du Sud) ; Depuis 2019- : Section
Formation : Bac pro géomètre

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Comment as-tu découvert le rugby ?
J’ai commencé le sport en faisant du foot pendant un an mais je me suis vite rendu compte que ça n’était pas trop fait pour moi… je suis parti vers un autre sport collectif que mon père m’a présenté : le rugby. J’ai tout de suite accroché, c’était à Cestas en 2006, j’avais 7 ans.

Qu’est-ce que tu aimais le plus, étant petit, dans le rugby ?
J’aimais courir avec le ballon, franchir, jouer beaucoup sur l’attaque… La défense ça n’était pas trop mon truc…

Un mot sur ton expérience en Afrique du Sud ?
En 2e année Espoirs, j’avais envie de découvrir autre chose, l’entraîneur de l’Aviron m’a alors proposé de partir en Afrique du Sud pour finir la saison au SAS Rugby à l’académie Stellenbosch (à l’Est du Cap). J’y suis resté 8 mois, c’était une superbe expérience. J’ai pris davantage confiance en moi sur mon rugby et dans la vie de tous les jours. Je ne connaissais personne là-bas, le coach sur place m’a bien aidé à m’intégrer, il connaissait mon entraîneur bayonnais.

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As-tu toujours joué 15 ?
J’ai commencé en 9 mais très vite j’ai joué 10. Je suis ensuite passé à l’aile et depuis la catégorie Crabos à l’arrière. Aujourd’hui je peux couvrir les deux postes : ailier et arrière mais je préfère le numéro 15 !

Qu’est-ce que tu aimes dans ce poste ?
Quand tu es amené à prendre le ballon, c’est souvent avec de la vitesse sur des grosses remontées. J’aime bien le côté un peu « en retrait » du 15, tu observes à l’arrière du jeu pour dynamiser au bon moment. On a une vue très globale sur le jeu.

Comment arrives-tu à la Section ?
En rentrant d’Afrique du Sud, j’avais la possibilité de revenir à Bayonne mais le club ne me proposait pas grand chose. J’ai reçu une proposition de la Section pour intégrer l’équipe Espoirs, ce n’était pas très loin de chez moi, le club m’a plu et je suis arrivé !

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Comment as-tu vécu ta première expérience avec les pros en novembre 2019 face aux Yamaha Júbilo ?
J’étais très heureux de faire partie de ce groupe, je me suis dit que je n’avais rien à perdre et tout à gagner. J’ai essayé de me mettre au niveau le plus vite possible, je me suis bien intégré et le match s’est bien passé. C’était une superbe expérience surtout que j’avais marqué un essai !

Comment s’est passée ton intégration au sein du groupe pro cet automne ?
Je ne m’y attendais pas vraiment. J’avais fait une semaine avec eux cet été avant leur départ en stage à Lourdes. À la mi-octobre, un petit groupe d’Espoirs est monté et j’en faisais partie, j’étais très content. Je me suis dit qu’il fallait y rester le plus longtemps possible et je suis super content de toujours y être ! Les joueurs m’ont très rapidement intégré, l’intensité aux entraînements est beaucoup plus forte mais je prends beaucoup de plaisir avec eux.

Ça se ressent sur ta progression ?
Complètement, j’ai progressé et je continue tous les jours. J’ai appris beaucoup de choses aux côtés de très bons joueurs. À mon poste, j’ai surtout progressé sur mon placement défensif.

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Un joueur t’as pris sous son aile en particulier ?
Jesse Mogg a passé pas mal de temps avec les Espoirs en début de saison en nous faisant travaillé sur des skills et du jeu au pied. Maintenant qu’il est revenu sur le terrain, il me donne beaucoup de conseils à mon poste sur des petits détails : des positionnements selon certaines mêlées, savoir quand rentrer dans la ligne… Les joueurs d’expérience sont top avec les jeunes. Après les anciens, ils me chambrent aussi… notamment sur ma coupe de cheveux !

As-tu une idole à ton poste ?
Je n’ai pas vraiment d’idole mais j’aime beaucoup le style d’un joueur comme Telusa Veainu du Stade Français. Il était très fort quand il jouait en Angleterre à Leicester.

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Dans quel état d’esprit as-tu abordé ton premier match avec les pros face aux London Irish ?
J’étais très excité la semaine avant le match, un peu nerveux même. Je ne pense pas avoir fait ma meilleure semaine d’entraînement d’ailleurs. Débuter sur un match à l’extérieur, ça enlève un peu de pression. Geoffrey Lanne-Petit m’a mis en confiance, il m’a rassuré sur le fait que je n’avais aucune pression, que j’avais carte blanche. Au final ça s’est plutôt bien passé et j’étais content de mon match.

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Côté scolaire, quel est ton parcours ?
J’ai un bac pro géomètre, le BTS associé était trop compliqué à suivre avec le rugby. J’ai débuté un BPJEPS sports collectifs et préparation physique l’an dernier. En Afrique du Sud, j’ai vraiment pu améliorer mon anglais, notamment à l’oral.

Quels avantages vois-tu à être pensionnaire du Centre de Formation ?
En arrivant à Pau, je m’étais fixé pour objectif d’intégrer le Centre de Formation, je suis très content d’y être parvenu. Ça m’a permis d’intégrer les entraînements avec l’équipe professionnelle, de bénéficier des infrastructures, du staff sportif et médical dans son intégralité… Je progresse de jour en jour grâce à tous les entraînements, c’est du plaisir au quotidien !

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Photos : Romain Perchicot, Maxime Marrimpoey & Section